Au coeur de notre passion il y a la nature, les poissons, l’eau, parfois le matériel de pêche et puis il y a les hommes et ces rencontres que l’on peut faire au bord de l’eau. Tout un séjour de pêche peut être métamorphosé par l’enthousiasme, le dévouement et la générosité de votre guide ou accompagnateur. Rencontré durant mes aventures brésiliennes, le souriant Ian Arthur de Sulocki est un de ces magiciens : sympa, dévoué, cultivé, polyglotte et pêcheur d’exception (beaucoup de records à l’IGFA).

Grand gaillard baraqué aux cheveux clairs et aux yeux bleus, Ian a le physique de ses descendants slaves, c’est un seigneur dont l’aura force le respect. Mettez lui une moustache et donnez lui un cheval et un sabre, vous aurez une parfaite image de cosaque intrépide et courageux (même si tout le monde lui crie qu’il est le sosie de Travolta!). Certes du courage il en faut pour habiter la chaotique et violente ville de Manaus mais c’est aussi la capitale de la pêche du peacock bass, un poisson pour lequel Ian a dédié une grande partie de sa vie, aujourd’hui au sein de l’organisation Kalua Pesca.

Comment as tu découvert l’Amazonie ?

Dans les années 90 á Rio de Janeiro, je me suis intéressé au tourisme de pêche. Nous avons créé les premiers groupes en 1996 qui ont exploré une rivière que personne connaissait alors : le Sucunduri. Cinq ans après tout le monde voulait pêcher le Sucunduri !

Dans quelles circonstances as tu commencé ton activité de guidage et d’organisation de voyage de pêche ?

En 1993 quand j´ai créé Universidade da Pesca á Rio de Janeiro. J’organisais des groupes pour la pêche à Rio de Janeiro en mer. Et depuis 1995 nous avons commencé á emmener ces groupes au Pantanal puis en Amazonie.

Depuis quand pêches tu à la mouche ? Qu’est ce que ça représente pour toi ?

Jai commencé á la mouche en 2002 aprés un salon de pêche á San Mateo en Californie où j’ai acheté du matériel. Depuis ça me passionne et je continue á aprendre encore.

Quels sont les poissons qu’un pêcheur peut espérer prendre à la mouche en Amazonie ?

Des peacock bass bien sur mais aussi le poisson chien, le trahira, des petits bicuda…

Quel serait la meilleure saison pour pêcher à la mouche ici ?

De début septembre á début mars normalement.

As tu des voyages « spécial mouche » ou des groupes de pêcheurs à la mouche qui font appel à toi pour aller pêcher ?

Oui. Nous avons deja organisé des séjours « mouche » mais la majorité de nos clients « moucheurs » viennent au sein d’un groupe de pêcheurs aux leurres.

Quelle vision as tu de la pêche sportive au Brésil ? comment vois tu son évolution ?

La pêche sportive est de plus en plus populaire  grâce aux médias, aux magazines et aux émissions de télévision, mais is il y a encore beaucoup á faire, changer des mentalités entre autre sur le catch and release.

Parle moi de cet « université de la pêche » dont tu t’occupes ? 

L´université de la pêche a été crée á Rio de Janeiro pour enseigner les gens á la pêche au surfcasting, à la mouche et aux leurres. Ensuite on a commencé à enmener les elèves dans d’autres coins du Brésil.