Vous le lisez LAGUIOLE, mais chez nous on dit Layole ! Voilà, vous êtes presque aveyronnais, encore un ou deux petits déjeuners aux tripous et vous le serez encore plus… pour le devenir définitivement, il faut pouvoir résister plusieurs hivers, être accepté dans le village, savoir où aller aux champignons, se saluer avec les agriculteurs et être capable d’avoir un bon jugement sur l’état des foins ou des animaux. Un vrai aveyronnais a toujours un (j’allais dire Calmels…) un Laguiole à la poche. Et puis il y a les parisiens, ceux qui arrivent l’été, sont séduits, achètent une maison et au bout de plusieurs hivers dans le froid la neige… ne tiennent plus et repartent. Un jour j’avais emmené un de mes amis américain pêcher les boraldes. Il me racontait comment dans le Montana, de riches californiens et de super bobos achetaient des ranchs et après 3 hivers, ne tenaient plus et les revendaient, retournant vers la « civilisation » la queue entre les jambes. L’Aubrac, en fait, c’est notre Montana. Mais vous pouvez vous offrir ou vous faire offrir un Laguiole, pas un truc « made in China », non, un vrai celui qui sert à percer le cuir des jougs, à couper les ficelles des bottes, à nettoyer les pieds des brebis, à tailler la saucisse. Pas un Laguiole tout juste bon à couper des nems… voilà, vous avez 3 adresses ! Vive Laguiole, Vive l’Aveyron ![youtube=http://youtu.be/Pw1cimL7ZDY] [youtube=http://youtu.be/aAK4d8zKvyQ]