On ne voudrait pas vous filer le blues avant les fêtes de Noël, mais pendant que j’étais en train de dénervé les foies, j’avais un œil sur cette vidéo. J’ai oublié ce que je faisais, j’ai été fasciné, à moitié bercé par la voix un peu lanscinante du commentaire, endormi par la musique. Je me suis senti comme dans les projections de « Connaissances du Monde » de quand j’étais petit à la MJC de Rodez, à moitié subjugué par ce que je voyais, à moitié somnolant par ce que j’entendais. Ce film là, The End of the River, m’a tout fait arrêter mes foie-gras. J’ai eu envie de pleurer. Heureusement j’ai réussit à reprendre le dessus et une fois que j’ai bien dénervé mes lobes, je les ai salé avec amour et poivrés avec abondance avant de les faire danser dans les bocaux dans l’eau bouillante. Le foie-gras de canard, j’adore ça. Je ne sais pas si je vais tenir jusqu’à Noël… peut-être que le 12 décembre, jour de la fin du monde je vais tout me taper avec du pain grillé, nu sur mon balcon en dansant avec les voisines…on ne sait jamais.

Puis je me suis souvenu du livre de Jim Harrison, « Un bon jour pour mourir » et j’ai appelé Fléche et VIlmo et je leur ai dit qu’on allait partir en croisade et faire péter toutes ces saloperies de micro centrales et qu’on allait faire bouffer à leurs proprios un bon kilo de merde bien fraîche pour leur apprendre à vivre ! Et si ça suffit pas, on leur mettra la turbine dans l’derrière et on ouvrira les vannes, histoires de bien finir l’année. Bon je vous embrasse, je dois finir mes foies !