Chaque année, c’est la même chose, aux premiers rayons du soleil, ça devient une obsession, je veux filer en Slovénie !

Pour moi c’est comme des vacances, des vacances car j’ai le sentiment d’arriver chez moi, et de m’y sentir bien. C’est quelque chose d’unique et rare de se sentir « chez soi », un sentiment qui n’a pas de prix, en fait. Et en Slovénie, c’est ce que j’ai ressenti dès la première fois. J’ai tout de suite eu l’impression de connaître les rivières et de savoir où étaient les poissons. C’est facile, en général je chope un vol jusqu’à Venise, il y en a des centaines et on en dégotte toujours un bon marché. Ensuite, d’un coup de voiture (1h30) j’arrive à l’Hôtel, je dis L’Hôtel avec une majuscule car chez Ales à l’Hôtel H’vala, y’a pas mieux ! Les chambres sont hyper confortable, l’accueil est formidable et dès qu’on passe à table, c’est le bonheur absolu ! En fait Ales est un des meilleurs cuisiniers de la région et les Slovènes, comme les italiens font des kilomètres pour venir dîner chez lui ! Mais il n’y a pas que ça, il y a aussi la pièce spéciale pour faire sécher vos waders et la situation idéale pour les pêcheurs. De Kobarid, la majorité des rivières sont à peine à une demi-heure de voiture. Bien entendu, il y a la Soća qui passe au bout du village (mais on va la pêcher quelques kilomètres en aval ou alors, on prend un permis spécial et on va s’éclater, sur la Haute Soća, étroite et magnifique déjà d’un bleu vert unique où les truites sont aux postes dans les courants assez vifs. J’ai l’impression de redevenir enfant sur le haut Tarn… et puis toutes les autres rivières: l’Idrija (une de mes favorite qui me rappelle le Lot avec du poisson !) les Baća, Tolminka, Nadiza, Trebuščica, assez pour vous permettre de pêcher dans toutes les conditions en fonction de la météo et du débit des eaux. Bref je n’en peux plus. je craque je vais aller faire l’ouverture en Slovénie car outre le fait que c’est la porte à coté, j’ai la chance d’y pêcher avec des amis guides, j’ai commencé il y a des années avec Stéphane Faudon, puis Grégoire Ribert et maintenant pour la deuxième année de suite, j’y vais avec Marc Boesch, ils sont tous devenus mes amis et je n’envisage même plus d’aller y pêcher sans eux. L’ouverture en Slovénie, c’est le 1er avril, la fête du poisson.