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Le numéro d’avril du Fly Fish Journal était dans la boîte aux lettres du Mouching hier. Fantastique contenu photographique, et en particulier le travail de Damien Brouste, dont tout le monde sait qu’il est bluffant. Mais c’est un plaisir particulier de retrouver ce dont on a l’habitude à l’écran sur le support plus noble d’une impression papier luxueuse (FFJ fait dans la qualité à l’américaine). De très bonnes histoires aussi. J’ai particulièrement apprécié le calendrier annuel du striper par Culton, et surtout le papier très écrit de Zoby. Mais ce que j’ai préféré, c’est la Note de l’Editeur par Steve Duda. C’est court, mais ça impacte.
A un moment, il écrit ça :
« Il y a quelques années, il y avait un vent de panique, on se tordait les mains, on écrivait des »essais » lamentant la fin de la pêche à la mouche telle que nous la connaissions. Où sont les jeunes ? Qui héritera de nos traditions et nos légendes ? Sommes-nous les témoins du déclin et de la mort de tout ce qui nous est cher ? Les arguments étaient mous et larmoyants, et en disaient plus long sur leurs auteurs que sur l’état réel de la pêche.
La panique ne s’est jamais vraiment installée, et aujourd’hui, avec l’arrivée massive des jeunes dans le sport, elle a juste l’air ridicule. »
Voilà des mots doux aux oreilles du Mouching. Prenez un abonnement au Fly Fish Journal. C’est la classe ultime sur la table du salon, et c’est juste la lecture qu’il vous faut pour une fin de dimanche après midi.
