On parle beaucoup de la rentrée littéraire de septembre, moins de celle de janvier et pourtant elle donne de sacrées envies ! Voici mes repérages – certains sont plus et déjà dans l’épuisette ! Parfois ce sont des rééditions que vous connaissez peut-être. Je vais les lire en février 😉

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Et si le secret du bonheur se trouvait dans quelques échappées solitaires au bord des plus belles rivières du monde ? Si le monde trouvait enfin son sens alors qu’armé de sa canne à pêche, on tente pour la millième fois le lancer parfait ? Avec ce récit autobiographique, Thomas McGuane nous ouvre la porte d’une enfance et d’une vie passée au contact de la nature et nous invite à une parenthèse salvatrice pour mieux savourer la richesse du monde qui nous entoure et « éveiller de plus grandes réverbérations en nous-mêmes ».

Icône du nature writing américain, enfant terrible de l’Ouest, Thomas McGuane nous berce de sa prose sans égale nous entraînant dans un monde sauvage dont il sait parfaitement révéler la lumineuse splendeur.

Le Long Silence – Prix : 23,90 €  – Publié chez Gallmeister.

 

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John Gierach est sans conteste le plus célèbre des « écrivains-pécheurs » américains. Il grandit dans le Middle West où il suit un cursus de philosophie avant de s’installer dans l’Ouest américain à la fin des années 1960, où il décide de se consacrer à la pêche à la mouche. Installé depuis plus de trente ans à Lyons, dans le Colorado, il est l’auteur d’une vingtaine de livres et collabore régulièrement à divers magazines de pêche et d’activités de plein air, Il tient également une chronique mensuelle dans le New York Times.

Les récits qui composent ce “traité” parlent de pêche à la mouche, d’amitié et de tout ce qui fait une vie de pêcheur – du café de bivouac aux voitures en passant par les cannes à mouche et autres équipements -. Ni traité philosophique, ni récit d’aventures, ni manuel de pêche, ce livre combine des éléments de ces trois veines, avec en prime une bonne dose d’humour et d’esprit.

Sous la plume faussement légère de John Gierach, l’un des plus merveilleux auteurs du nature writing d’aujourd’hui, se dissimulent de subtiles considérations sur la nature et un amour profond pour ce monde dans lequel il a choisi de s’exprimer.

Traité du Zen et de l’art de la pêche à la mouche Prix : 10,50 € – Publié chez Gallmeister.

 

Le dernier baiser CrumleyPour Sughrue, privé officiant à Meriwether dans le Montana, ce contrat avait tout d’une aubaine. Budget illimité pour écumer les bars des États-Unis à la recherche de Trahaerne, auteur à succès porté sur les fugues autant que sur la boisson. Sitôt l’écrivain débusqué dans un bar miteux de la côte ouest, Sughrue se trouve chargé d’une nouvelle enquête : il doit retrouver la trace de Betty Sue Flowers, jeune fille énigmatique disparue dix ans auparavant. La compagnie de Trahaerne étant plutôt agréable, notre privé embarque l’alcoolique dans son périple. Mais il ne pouvait prévoir sa fascination grandissante pour la disparue ni les ramifications sans fin de cette affaire où tous semblent sans cesse se jouer de lui.

Le Dernier Baiser,  roman emblématique du géant américain James Crumley, met en scène pour la première de ses aventures un détective inimitable qui balade son lecteur aux quatre coins de l’Ouest américain.

Une pensée pour Cyril qui adore ce roman !

Prix : 23,50 €  A paraitre le 2 février aux éditions Gallmeister.

Ils sont six adolescents à s’être rencontrés dans ce camp de vacances en plein cœur de l’Arizona. Leurs riches parents ne savaient pas quoi faire d’eux cet été-là, et ils ont décidé d’endurcir leurs rejetons en les envoyant au grand air pour qu’ils deviennent de “vrais cow-boys”. Au sein du camp, ces enfants se sont trouvés, unis par le fait que personne ne voulait rien avoir à faire avec eux. Cette nuit-là, alors que tout le monde est endormi, ils ont une mission à accomplir, un acte de bravoure qui prouvera au monde entier qu’ils valent quelque chose. Et ils iront jusqu’au bout de leur projet, quel que soit le prix à payer.

Un roman rare qui laisse sur le lecteur une empreinte aussi grande que le livre est mince, nous dit le Sunday Times. Moi je sais qu’il me le faut car j’adore l’auteur, Glendon Swarthout qui a signé The Homesman et Le Tireur, deux grands classiques que j’ai dévorés.

Benis soient les enfants et les bêtes – Prix : 8,70 €  A paraitre le 2 février aux éditions Gallmeister.

Oui, je sais – une seule maison d’éditions citée, mais que voulez-vous, toutes les sorties de Gallmeister sont si alléchantes ! Mais je ne m’arrête pas là, j’ai hâte de dévorer ce roman, un premier roman qui fait la Une et est déjà disponible :

lesanimauxKieferNiché au fin fond de l’Idaho, au cœur d’une nature sauvage, le refuge de Bill Reed recueille les animaux blessés. Ce dernier y vit parmi les rapaces, les loups, les pumas et même un ours. Connu en ville comme le « sauveur » des bêtes, Bill est un homme à l’existence paisible, qui va bientôt épouser une vétérinaire de la région.
Mais le retour inattendu d’un ami d’enfance fraîchement sorti de prison pourrait ternir sa réputation. Rick est le seul à connaître le sombre passé de Bill, que ce dernier s’est acharné à cacher pendant toutes ces années. Pour préserver son secret et la vie qu’il a bâtie sur un mensonge, Bill est prêt à tout. Au fur et à mesure que la confrontation entre les deux hommes approche, inéluctable, l’épaisse forêt qui entoure le refuge, jadis rassurante, se fait de plus en plus menaçante…

Dans le décor des grands espaces, un roman noir qui est aussi une superbe histoire de rédemption qui marque la naissance d’une nouvelle voix de la littérature américaine.

« Un jeune écrivain au talent rare. Une formidable découverte. » nous dit Richard Ford, un auteur que j’adore.

Les animaux – Prix : 25 € – Paru aux éditions Albin Michel

Et un recueil de nouvelles, un de mes genres préférés ! J’ai lu récemment Knockemstiff de Donald Ray Pollock, enfin la moitié, car il y va fort, le loustic ! Ici je vous présente un jeune romancier canadien et je reprends la présentation de l’éditeur.  Ma chronique sera en ligne en février car il est déjà en route ! On peut, je le rappelle, pré-commander en ligne et chez son libraire aussi !

loinviolenceJohnVignaAvec ce premier recueil de nouvelles, le jeune auteur canadien John Vigna dresse un portrait bouleversant de la condition humaine dans un monde où la brutalité prend le pas sur la raison et où les mauvaises décisions partent toujours d’une bonne intention. Saisis dans leur rôle de mari, d’amant, de père ou de frère, ses personnages poursuivent sans relâche leur quête d’un bonheur incertain.

Doué d’une empathie sans failles pour ces héros du quotidien, John Vigna instille de la beauté et du mystère dans des existences qui pourraient sembler banales ou ordinaires, et il s’impose comme une vraie découverte littéraire.

« Un premier livre très puissant qui transplante le Southern Gothic sur la côte nord-ouest des États-Unis en retraçant l’histoire d’hommes et de femmes hantés par des conjoints disparus ou des relations difficiles. Derrière une forme de bravade, John Vigna saisit les émotions profondes de ses personnages et dévoile le sentiment d’insécurité auxquels ils sont en proie. »
Publishers Weekly

Loin de la violence des hommes – Prix : 22 € – Parution le 1er février aux éditions Albin Michel.