johnnyJe devais avoir moins de dix ans, c’était les années soixantes, au mois d’août j’étais à Pomarez, dans les Landes et c’était la fête du village, un monde incroyable devant mes yeux, des auto tamponneuses, des lampions, des tir à la carabine, tout ça dans un nuage de fumée et l’odeur des merguez. Puis il y avait les vachettes dans les arènes, mais ce soir là, c’était différent, on était tous excités, sur scène il y avait Eddie Mitchell, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Michel Sardou, Jacques Dutronc, toutes les vedettes qu’on entendait à la radio étaient là, devant nous, à quelques mètres. Et puis il y a eu Johnny. Johnny, c’est un peu comme si je le connaissais, ma soeur avait posé sur une pochette de disque où il chantait Noir c’est Noir, je la connaissais par cœur,  j’ai eu l’impression qu’il était la pour moi, on est con quand on est môme. Et pour la première fois j’ai vu ce que c’était une vedette. Bye bye et merci.

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Pour ceux qui ne l’auraient pas vu sur il y a quelques années sur Le Mouching, un film surprise avec Mark Mahoney, le roi des tatoueurs de L.A.