C’était au printemps de 1990, j’habitais à Londres, au milieu des années 80 la musique africaine avait fait un bon en avant et avec la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, la musique Sud Africaine avait le vent en poupe. Nous étions donc parti voir Hugh Mesekela au Sub Club, sous le métro de Portobello Road, un club où d’habitude on dansait jusqu’à l’aube au rythme du Trip Hop qui était à la mode. Mais ce soir, c’était autre chose ! Un truc différent flottait dans l’air, le public n’était pas le même, ce n’était plus uniquement la jeunesse branchée mais également le publique du jazz et tous ceux qui étaient concernés par l’engagement politique contre le racisme et l’apartheid. Ce soir là, Hugh Mesekela était en petite formation, dès les premières notes, nous étions parcourus de frissons. Je m’en souviens encore, comme si c’était hier. Merci pour la fête.

Voilà, Coal Train, cette chanson qui raconte l’histoire de ce train qui parcours une grande partie du Sud du contient africain, et qui amène à Johannesburg, son lot de mineurs, tous à la recherche d’une vie meilleur, et qui découvrent l’enfer, les bidonvilles et le quasi esclavage, là-bas sous terre, à chercher le charbon ou le diamant.

Cette version live est magnifique.

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