L’hiver a quelque chose de spécial, le temps n’a pas la même valeur, il impose un rythme différent, une sorte d’urgence qui impose de tirer le maximum en un minimum de temps. Une heure d’hiver apporte une sorte d’angoisse de ne pas avoir assez pour faire ce que l’on doit faire alors que les heures d’été sont étirrables à souhait, celle d’hiver apporte une métronomie qui rythme nos journées. Est-ce ainsi quand on est vieux ? C’est la même urgence du temps qui impose d’en fire le maximum pendant que c’est encore possible, vivre à 200% ? Voilà le Wisconsin en hiver.