La douceur des jours d’été, quand la pluie tombe douce et tiède, quand l’on se dit que c’est le moment idéal pour aller pêcher. Ne jamais oublier que la nature dirige tout et que nous en sommes dépendants, parfois, les choses ne sont pas aussi faciles qu’on aimerait qu’elles soient.

L’été est cette saison turbulente en émotions, on est tiraillé par la sécheresse qui nous serre le kiki depuis plusieurs années, maintenant, et le désir irrépressible de sortir chercher les poissons voraces dès que la température se rapproche de la perfection et que les éclosions de sedges sont prometteurs de joie et de la jouissance éphémère d’un poisson qui sort de dessous les branches pour s’emparer de notre mouche. Bon, ça c’est notre imaginaire, c’est ce qui nous fait partir de la maison, c’est ce qui nous guide, une fenêtre dans notre vie qui nous apaise, même si parfois ce n’est que frustration.

Luke Bannister et un de nos réalisateur préféré, ces films d’une rare simplicité sont tels des Haïkus, chargés de poésie et désarmant de beauté.

A Moody River from Luke Bannister