Quand on lit, « Los Roques », on pense à ce chapelet de petites îles où on se fait déposer avec une glacière, un parasol, et des transats, par des pêcheurs qui font le taxi et reviennent vous chercher à l’heure dite. Et puis le soir on traine dans les Posadas, on va manger du ceviche dans les petits bistrots et on a le sentiment que la vie s’est arrêtée et qu’on est des putaingues d’aventuriers, avec nos histoires de pêcheurs à la mouche et nos coups de soleil.
Aujourd’hui, Los Roques… ça fait toujours un peu peur, le Vénézuela a changé et on ne peut pas dire qu’on y aille en sifflotant… mais les poissons, eux, s’en carrent, ils vous attendent et ont vu moins de mouches depuis les 10 dernières années… En tous cas, si ça vous tente, voilà de quoi vous projeter dans l’avenir !