19, ça fleure bon comme un parfum pour fille élégantes. Et puis on regarde la couverture et on se dit: mais, qu’est ce que c’est que tout e cette merde qui flotte dans cette vague ? Ce que vous regardez avec votre air inquiet c’est l’œuvre d’Adam Haynes, illustrateur résidant dans ce belle état du bout du monde: l’Oregon… et dans l’Oregon, il y a l’océan qui boule et tourneboule, des rivières qui déroulent et et des poissons qui roulent. Et à propos de poissons, This is Fly en est plein ! Ils vous sautent à la figure tout au long du magazine, comme les Permits de ouf de Casa Blanca au Yucatan, et si vous doutiez de vos capacité de pêcheur, vous trouverez tout ce qui faut pour les attraper et les regarder repartir en souriant, hébété et heureux avec dans la tête la super bande son qui se trouve page 15 et tournez encore une ou deux pages et vous rêverez en regardant la solitude des stations service abandonnées, seules au fil des routes désertes qui vous mènent au bord des rivières. Puis viennent les pages du matos, que l’on dévore des yeux comme à la Noël devant les boutiques. Bref, un numéro où à la vue des énormes bestioles, criquets, sauterelles etc, vous donnera des insomnies. D’ailleurs je ne peux plus écrire il faut que j’y retourne, me plonger dans ce Numéro 19, comme dans un parfum envoûtant. Peace.Image 1