La Louise Bourgeois, l’empêcheuse de sculpter en rond, a fait sa valoche. On n’allait jamais voir ses expositions sans claquer des dents en avance tellement son travail était féroce. Encore plus que la vraie vie. Et on sortait de là tout barbouillé comme après une séance prolongé dans un grand huit.Elle vivait à New York, la Louise et ne parlait français que pour dire des méchancetés. Exactement comme nous. C’est pour ça qu’on l’aimait tant.

So long , la vieille.Louise Bourgeois, the mega pain in the sculpture world, kicked the bucket yesterday. Everytime I went to one of her shows I was clinching my teeth; so ferocious was her work. Even more than real life. On leaving her shows I was nauseous like after getting off a rollercoaster.  She lived in New York City, the Louise and only spoke French to make malicious remarks… exactly like me! Maybe that’s why I liked her so much. So-long, little old grand lady.