C’est souvent la fraicheur matinale qui me réveille, elle entre doucenment par la fenêtre entrouverte et les premières lueurs du jour me tirent du lit. Je ne sais plus rien, je suis à moitié endormi et je ne fais que répéter des geste mécaniques. Je suis au bord de l’eau, il fait déjà chaud et les sons sont distendus, j’ai l’impresion d’être dans un espèce de coton, tout se déroule comme si je ne décidais de rien, je commence à pêcher sans réfléchir, tout devient plus limpide, tout s’éclaircit. Je retrouve ma vraie vie. J’aime ce film car il me transporte immédiatement dans cet état second dans lequel je me trouve quand je pêche. Plus rien n’est comme avant, je m’attarde à des choses qui pour beaucoup n’ont aucun intérêt, je lève la tête pour regarder le ciel, je caresse l’eau du bout des doigts, je respire l’air de la campagne. Je suis moi. Et ce film, m’apporte les mêmes sentiments. Je me reconnais dans ces pêcheurs, j’aime ce chien, j’aime ce chapeau, je vuex attraper cette ecrevisse, je veux être dans cette rivière, l’East Walker. [vimeo https://vimeo.com/39346853]

Merci Oscar et Lauren.