Un jour, on était au bord de la piscine de Flèche en Ardèche (il a une piscine  mais il ne se baigne jamais, d’ailleurs il appelle ça « la piscine » mais c’est en fait un bassin dans lequel il essaye les mouches qu’il a passé la nuit à monter). Bon donc, on était au bord de la « piscine » de Flèche en buvant des « mauresques » et en se gobergeant d’olives aussi piquantes que ventrues. Et puis je ne sais pas pourquoi à la huitième mauresque, alors qu’il commençait à loucher un peu, s’est mis à me raconter SA rivière. Il s’est mis à me raconter quand il était peintre à la mode et que pour éviter les hordes de groupies lui réclamant des autographes dans les rues de New York, il avait déménagé dans le Nord de l’état. Il habitait dans une église dans les Catskills et ne se nourrissait que de truites de la Bearverkill car elles lui donnaient  force, vigueur et illuminait son esprit ce qui lui permettait de peindre des tableaux qui s’arrachaient ensuite à prix d’or dans les galeries d’art New Yorkaises ou Parisiennes.

Ce n’est qu’après que Flèche à pratiqué le No Kill, en même temps, il n’avait pas le choix, vu qu’il avait emménagé dans le Sud de l’Ardèche…Où le seul moment où l’on peut voir des poissons c’est chez le poissonnier du « Super U ». Donc, une bouteille de jaune plus tard, et après avoir ingurgité 2 kilos d’olives au piments, nous étions dans la « piscine » de Flèche où il imitait les sauts des arc en ciel sauvages de la Beaverkill… on s’est réveillé à moitié nus prés de la « piscine », le soleil se levait et les grenouilles chantaient autour de nous… Flèche regardait le ciel et prononçait avec des étoiles dans les yeux, Bea-ver-kill… Bea-ver-kill…I Love You…

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