Pour un claustrophobe comme moi, les voyages en avion sont des vrais cauchemars. Quelquefois pourtant, il deviennent supportables.

Ce qui vient de m’arriver dans le vol Delta 433 en direction de Portland (Oregon ) où je me rendais pour une semaine de pêche dans des rivières fabuleuses, en est la preuve, s’il en fallait une.

Peu à peu, les lumières s’éteignirent dans la carlingue et les passagers se tortillaient afin de trouver la meilleure position pour prendre quelques heures de sommeil sur des sièges d’un inconfort légendaire.

Au bout d’une heure, ne tenant plus assis, je me levais pour me dégourdir les jambes dans l’allée centrale.

Les petits trous d’air, mêlés au vrombissement des réacteurs éveillent toujours chez moi des pensées libertines. C’est comme ça ! On appelle ce phénomène  » l’appel irrépressible de la nature. »

En arrivant vers la queue de l’avion, je sentis la mienne se durcir et faire des appels désespérés pour mettre le nez dehors.

C’est alors que, sur le dernier fauteuil à droite, je remarquais l’une des hôtesses de l’air (une petite blonde ravissante) profondément endormie, la bouche entrouverte.

Je m’approchait prudemment d’elle, ouvrit ma braguette, sorti ma bite raide comme celle d’un pendu et, avec précaution, l’introduisit dans la bouche de la charmante enfant. Les petits trous d’air aidant, la divine opération se fit d’elle-même .

A la fin, la tête de l’hôtesse bascula légèrement sur le côté et je lui épongeai les commissures des lèvres avec un bout de Sopalin .

Puis, je retournais vers mon siège et m’ endormi pour le restant du voyage avec le sentiment du devoir accompli.

Lorsque l’avion arriva à Portland et que nous nous apprêtâmes à quitter la cabine, tout le personnel, aligné devant la porte de sortie nous souhaita, comme le veut la tradition un excellent séjour et tout le plaisir qu’ils avaient eu de nous avoir eu comme client de Delta Airlines etc.

je remarquai tout de suite ma bonne hôtesse et lui glissa à l’oreille un sincère  » Thank you « .

Elle me regarda droit dans les yeux, passa doucement sa langue sur ses lèvres, me fit un léger clin d’oeil et me susurra : «Thank you very much ! «