Cette matinée était certainement une des plus belles matinées de la journée. La raison en était que j’étais dans ma rivière, ma docile canne à mouche dans la main et deux nymphes voluptueuses pendues par le cou au bout de mon bas de ligne. Une autre (et pas des moindres) raison, était qu’une colonie de vacances de barbeaux de taille respectable avait une envie féroce de se taper ces nymphes nymphomanes comme apéritif.
Et pas un seul canoë kayak à l’horizon.
Et ce magnifique matin, tout était parfait et en plus de barboter dans ma rivière chérie, je baignais dans un nirvana de béatitude quand mon œil gauche (politiquement correct) fut attiré par deux formes blanches descendant le talus vers le bord de l’eau. Ce que j’avais pris tout d’abord pour deux bouteilles de lait de taille humaine n’étaient en réalité que deux jeunes filles revêtues d’une sorte de robes froufroutantes blanches. (Avec l’âge, on confond souvent !)Le mouching, fly fishing, lait

Avec précaution, en poussant des petits cris de Jihadistes timides, elles pénétrèrent dans la rivière avec la visible intention de la traverser.
Mon oreille fine distingua alors que ces créatures étaient originaires de la région du Bad Wurttenberg et, en rajustant mes lunettes, je vis que l’une d’elle était d’une corpulence inquiétante et d’un visage de porte cochère tandis que sa compagne, bien que superficiellement blonde, avait un minois des plus charmants et un corps comme on n’en voit quelquefois dans « Modes et travaux » à la page « se faire une beauté avant l’été ».
Prudemment, elles s’avancèrent vers moi en hésitant longuement sur le choix de chaque pierre à franchir
«  Allons-nous nous péter la gueule sur ces enculés de cailloux ? «  disaient-elles dans leur langage du Haut-Rhin.
J’intervins alors  et me proposais de les guider vers la terre ferme avec toute la galanterie française que le monde entier nous envie.
La belle blonde (appelons la « Gretchen  » et n’en parlons plus) déclina mon offre en souriant (Ah…les parfaites quenottes qu’elle m’exhiba. Le plus beau pot de yaourt nature n’aurait pu rivaliser avec leur blancheur .) et elles continuèrent leur périlleux chemin.
J’intervins pour la seconde fois en les mettant en garde :
« Faites attention, belles teutonnes, à quelques mètres d’ou vous vous êtes, il y a une fosse qui d’une profondeur certes plus modeste que celle rencontrée souvent dans l’océan Indien n’en reste pas moins dangereuse ».
Les deux têtes en l’air saxonnes haussèrent les épaules mentalement comme seules peuvent le faire des blondes germaines et continuèrent leur chemin.
Vous savez, cher lecteur, que je ne mens jamais, Dieu tout-puissant m’en garde !. Mais ces deux jeunes écervelées ne le savaient pas et, comme je l’avais annoncé, la blonde numéro deux (la jolie) coula comme peuvent couler certains fers à repasser distraits. Elle réapparut avant que j’ai pu même avoir eu l’idée de la sauver et m’adressa un large sourire en crachant l’eau de la rivière, chose difficile à réaliser en général mais pas pour cette ravissante blonde.
Mais là ou j’en eu le souffle coupé, fut que le bas de la robe blanche vaporeuse de la donzelle était, comme par magie, resté collé à son dos, révélant un postérieur divin recouvert d’un mini string  d’origine brésilienne.
De cette modeste couverture fessière, n’était visible que l’élastique timide lui entourant la taille. La partie inférieure, peut-être à cause du courant, était profondément incrusté dans la zone obscure du désir et donc, son invisibilité à l’œil nu mettait rapidement en émoi ma libido de jeune loup.
La pêche au barbeaux dans ces conditions est un non-sens, je peux vous l’affirmer. Les nymphes les plus sexy ne pourront jamais rivaliser avec l’érotisme torride du fondement de la jeune Allemande.
Et je me mis à penser qu’en 1939, si ce connard d’Adolf, au lieu de nous envoyer ces divisions de Panzer et autres cochonneries grises et rebutantes, nous avait envoyé à la place, des régiments de blondes comme celle dont j’avais pu admirer brièvement le cul, je connais peu de mes concitoyens  qui ne seraient pas devenus sur-le-champ de frénétiques collaborateurs.Le mouching, fly fishing, GOD