Au fond, c’est une sorte d’anti-fish porn. Il y a bien un poisson qui hante le film comme un spectre, mais ce à quoi on a affaire ici, c’est une sorte de réinvention de la pastorale. Plutôt qu’à Maupassant et sa Partie de campagne (et à Renoir), c’est plutôt à Hugo qu’on pense : une ode qui célébrerait ce lien puissant qui nous unit à l’éternel dans les rivières et les forêts, aux pas intemporels du garçon qui mène les vaches au pré. Avec la touche manouche d’Atkins et Travis, légèreté et antidote parfait à l’excès de lyrisme hugolien.[vimeo=https://vimeo.com/127125915]