Journal de la Motherload, part 2. La suite de la part 1, pas vrai ? On repart avec Håvard sur les traces des gros poissons scandinaves, avec tout ce qui fait les petits bonheurs de la pêche à la mouche, les ratés…

La semaine dernière nous étions entrés dans l’intimité d’Håvard Stubø, et bien nous allons continuer ! C’est cette intimité justement qui fait le charme des films de Jazz & Fly Fishing, c’est cette manière d’inclure le spectateur comme personnage du film avec Håvard qui s’adresse à nous directement, du coup nous sommes partie intégrante du film, nous ressentons la frustration des ferrages ratés, puisque c’est de cela qu’il s’agit dans ce film, de ces dixièmes de secondes de latence entre le moment où nos yeux voient le poisson qui s’empare de la mouche et le temps que cette information arrive à notre cerveau qui lui même donne à notre bras l’ordre de ferrer. Que ce passe t-il donc pour qu’il y ait ce décalage ? Toute nos années de pêche nous conditionnent pour avoir ce réflexe immédiat et parfois, sans que l’on sache pourquoi, il y a cette lenteur dans la cheminement de l’information. Est-ce dû à nos problèmes extérieurs, au manque de sommeil, à la fatigue, aux préoccupations ?