Je pêche, donc je suis.

Parfois, pour les non pêcheurs, nous sommes comme des extra-terrestres, des sortes d’imbéciles heureux qui trouvent dans la contemplation, un bonheur absolu et passsif. Si ils savaient comme ils se le fourrent dans l’os !

Si vous vous réveillez de cette illusion, et que vous comprenez que le noir implique le blanc, que l’égo implique les autres, que la vie implique la mort ou devrais-je dire la mort implique la vie, vous pouvez vous ressentir, pas comme un étranger sur cette terre, pas comme un être en sursis, pas comme quelque chose qui est arrivée ici par hasard mais vous pouvez commencer à ressentir votre propre existence, comme complétement fondamentale.

Bon, la question elle est vite répondue, je pêche comme si ma vie en dépendait, comme le peintre doit peindre et l’écrivain écrire. Je pêche car je fais parti d’un tout.