Maintenant que Le Mouching est une entreprise de renommée inter-régionale, (nous avons dû louer un étage supplémentaire à l’Hotel Crillon, où sont hébergé nos bureaux)  notre reporter Antoine Kopff, à été envoyé par nos soins, intriguer les contrées lointaines de Bretagne en compagnie du célèbre guide Philippe Dolivet. Voilà ce qu’il a glissé sous ma porte avant de disparaitre à nouveau pour de nouvelles aventures dont nous attendons les récits avec impatience !

Ca y est, l’année scolaire est presque finie. Les deux semaines de vacances de la fin mai se passeront en Bretagne, comme presque chaque année. Mais cette fois-ci, ce ne sont plus seulement les petites rivières finistériennes ou le bord de mer qui me verront m’évertuer à faire mes lancers les plus acrobatiques, mes mouches vont voyager un peu, même ici !

Au dernier salon de Paris où le Mouching était présent j’avais pu rencontrer Philippe Dolivet, guide de pêche à la mouche excellent qui m’a rapidement proposé plusieurs sorties.[slideshow]

Alors là, ni une ni deux. Je suis dans le coin, ça va y aller. Le rendez-vous est pris, Philippe en spécialiste m’assure que le lac du Drennec est parfait en ce moment, contrairement à la côte puisque je le sollicitais plutôt pour une sortie à la recherche du bar à la mouche.

La pluviométrie, le vent, la luminosité, enfin les conditions en général, c’est lui le pro.

Et il a eu raison ! On s’est fait deux sorties avec un de ses potes, Charles-Henri, et à chaque fois le poisson était là. Et quels poissons ! On se croirait vraiment sur un Loch écossais sur ce lac de 110 hectares peu connu, et surtout très peu pêché. L’eau translucide regorge de truites magnifiques, beaucoup de fario naturelles et des arcs introduites minuscules et qui peuvent devenir impressionnantes comme leurs sœurs américaines, et dont on jurerait qu’elle sont nées dans ce lac tellement elles n’ont rien à voir avec du poisson de réservoir ! Les pêches fines en sèches, en noyées ou en nymphes sont possibles en wading tout autour du lac, et vous risquez vite de devenir fou quand vous verrez les centaines de gobages par heure, je vous jure !

Allez, on remet les cannes sur le capot comme dans les films des pêcheurs de saumons, on rentre, et on dit à tous ses potes qu’ici, c’est la pêche comme on l’aime. Pour info, l’ami du Mouching, Philippe Dolivet a un site sur lequel vous trouverez pas mal de renseignements, et surtout grâce auquel vous pourrez le joindre pour des sorties que je vous garantis réussies, dans la bonne humeur, la vraie de vraie.

Ah oui, une dernière chose, quasiment à chaque fois que Philippe avait une touche quand j’étais avec lui, c’était après avoir crié « Vive le Mouching » (véridique)… A vous d’essayer !