Allez on continue notre spéciale « semaine de la mode » ! Chap vous connaissez ? Chap pour Chapeau à Plumes ? Chap la tendance underground des hispters pêcheurs ? Merci à Simon Lamothe d’avoir voulu nous faire découvrir ce nouveau phénomène.

- Atsushi, notre plus belle exemple de chap, our best chap mate -

En Angleterre l’esprit des Monty Pythons n’est pas mort et c’est tout bon pour nos zygomatiques ! Deux délirants britishs inventent les codes d’une « révolution » sans arme ni violence : « la révolution par le Tweed ». Le Mouching ne pouvait pas passer à côté !

Gustav Temple et Victor Darkwood sont les auteurs d’un manifeste où on y comprend que le mauvais goût et le street wearn’ont plus d’avenir, le vrai savoir vivre c’est l’élégance et la courtoisie. Un peu comme si John Cleese en veste de tweed fumait  la pipe au McDonald en s’étonnant de trouver un « restaurant » dans des toilettes publiques… On peut se demander si finalement le pêcheur ne serait pas un peu Chap tout de même ? Et bien si vous avez déjà vérifié votre garde-robe ou ajusté votre couvre-chef pour parcourir vos rivières favorites alors l’esprit est déjà là…

Leurs disciples ont fini par en faire une satire de Jeux Olympiques. Concours de serrage de mains, et épreuves d’endurance de soulevé de couvre-chef. a voir sur le webzine relatant notamment les exploits des Olympiades Chap  (la vidéo : du délire pur et dur !).Une nouvelle épreuve devrait apparaître, le « posé de streamer à nœud pap’ sur chapeau de Demoiselle ».Bref ces mecs se marrent bien. Et moi aussi.  Lire l’interview d’un des coauteurs.

Alors pour savoir comment s’habiller pour lire, servir dignement le Gin Tonic, saluer les passants… courrez chez votre libraire ou sur le web.

J’ai peur d’avoir le virus depuis : hier j’ai délicatement cueilli une fleur pour l’accrocher à mon gilet de pêche tout en saluant les autres pêcheurs en relevant ma capette « belle journée n’est-ce pas ». Un doux parfum de bien être m’envahissant dans ce décors naturellement fantastique et j’étais heureux…

Textes : Simon Lamothe – photos : Atsushi Hasegawa