Alors, on se les caille au bord de l’eau et trois poissons sur quatre viennent de la bassine déversée la veille ? Ah, on va mettre tout ça de côté et essayer de se focaliser sur l’excitation, sur les potes qu’on retrouve, sur le nouveau matos qu’on sort pour la première fois. Mais la question elle est vite répondue, c’est mieux quand il fait bon et que le poisson est sauvage.

Qui a donc essuyé les plâtres ? Qui a roulé debout sur les pédales pour aller sur SON spot en espérant que personne n’y soit passé avant… Et la déception de voir une voiture déjà garée… On l’a tous vécu et on le vivra encore. L’ouverture est pour certains un rituel qu’il ne faut jamais manquer et pour d’autres, un truc où on laisse les énervés faire du bruit et patauger et on attend calmement les beaux jours et les premières éclosions.

Regardez Pat Jaeger, le mec est guide en Californie du Nord, mais surtout regardez ce film, ces rivières, la lumières, sans y être on a l’impression de l’accompagner, on ne reconnait que trop ces sentiments, cette émotion si particulière que les journées de pêche quand le soleil du soir, nous dit qu’il faut bientôt rentrer. Bordel, que j’aime les pêches d’été !

Le film s’appelle The Garden, Le Jardin,  parce que c’est vrai que pour nous, les rivières où on a l’habitude de pêcher sont comme notre jardin, secret.

The Garden from Trevor Fife