C’est comme un voyage où l’on est encore un peu embrumé par le décalage horaire où l’on ne comprend pas tout, mais tout nous paraît fantastique, où l’on est bercé par une langue inconnue mais qui nous charme ! On est surtout guidé par Emilie Björkman !

Un documentaire comme on aimerait en voir plus souvents, un documentaire qui transpire l’émotion et la joie, pas le fish porn de branleurs qui ne parlent que de la taille du poisson et la longueur du bas de ligne, tout ça on s’en fout, (mais en même temps peut-être que c’est ce dont ils parlent… car les sous titres en français ne sont pas disponibles). En tous cas, le bonheur ne se mesure pas (allez raconter ça à tous les pêcheurs qui confondent la taille du poisson et la taille de leur teub…), le bonheur est comme l’air, il est chargé d’odeurs diverses que certains hument avec plaisir et que d’autre détesteront, il est parfois chaud et humide comme les journées d’été après l’orage, parfois sec comme une trique. Le bonheur chacun à le sien, il est différent avec nos histoires, notre passé, nos rêves. Mais dans ce film, le bonheur transpire, on ne voit que ça !

Alors peu importe que vous ne lisiez pas les sous-titres en anglais, vous n’en n’avez pas besoin, laissez vous porter, le bonheur est universel.

Emilie Björkman ON T’AIME !