Connaître la saudade, c’est se survivre à soi-même, mort vivant : vivant dans le passé et comme mort en l’instant. — (R. A. Lawton, Almeida Garrett, l’intime contrainte, 1966)

Alors que je descendais vers le Sud, vers ma rivière, j’écoutais la radio nationale et ils jouaient une chanson de João Gilberto, sa voix claire et enchanteuse m’emplie immédiatement de joie, sa guitare me réveilla alors que les orages se profilaient à l’horizon, et ce putaingue de rythm, le rythm de la bossa nova, me mis instantanément de bonne humeur. Ce n’est que quelques minutes plus tard que je compris qu’il venait de mourir, alors que les premières gouttes de l’orage tombaient sur le parebrise. La musique Brésilienne, surout la bossa m’ont accompagné depuis l’enfance quand ma soeur faisait tourner ses disques sur son pick up, ce sont les premières notes que j’ai joué à la guitare. J’ai ressenti la Saudade, ce fameux blues brésilien si bien décrit dans le titre de ce post.

Et comme Caetano Veloso a si bien dit un jour : « Mieux que le silence, il y a João Gilberto ».

J’ai envie de pleurer. Voici trois mixtapes de João Gilberto, jouez les et dansez sous les étoiles.

João Gilberto par Shuffle, peut-être la plus complète (mais arrêtez à 52:40… après c’est de la tchache). Téléchargez

 

JoãoGilbertando I : téléchargez ici

JoãoGilbertando II : téléchargez là