Pêcher les bonefish au Bahamas en solo, le rêve de tout pêcheur à la mouche.

Un truc qui est sûr et certain,  c’est que les films de Todd Moen sont toujours simples, beaux et efficaces, bref ils sont intemporels. C’est sans doute ce qui fait qu’on les regarde encore et encore ! Mais là, je ne sais pas ce qui se passe, est-ce par ce que je me fais grave chier à lire des histoires de pêche à la mouche qui m’assoupissent comme un bon lendemain de cuite ou comme une indigestion de cassoulet ! En tous cas, j’avais besoin d’air, d’air et de liberté, et c’est en regardant ce film Indiana Bones que j’ai ressenti ce sentiment ! Marcher, seul, dans l’eau tiède des flats, se promener le long de la mangrove, repérer son poisson sans l’aide d’un guide, avoir cette sensation unique d’être seul au monde. On se retrouve tel un marcheur de Compostelle, seul dans la journée mais l’on sait que le soir, attablé, on racontera aux uns et aux autres sa journée, et rien n’aura d’importance que ce qui nous a rendu heureux. La pêche à la mouche comme méditation, pour être en contact conscient avec notre vie et le monde qui nous entoure, un autre cadeau de la pêche à la mouche ! Qu’est-ce que j’aimerai y être, là, maintenant, les pieds dans l’eau tiède, sentir le sable dur sous mes pieds et lancer ma Crazy Charlie devant le bone que j’ai spotté !