La petite route en graviers, qui mène à ta porte.

Les vedettes à la pêche, sont comme on les imagines: des types que l’on voit dans les films à qui tout, je dis bien tout réussit.  En fait, ce sont des pêcheurs comme vous et moi, c’est à dire que dans la terrible équation de la journée de pêche réussie, il y a bien sur le pêcheur, avec toutes ses maladresses et ses faiblesses, les évênements qu’il traverse et qui peuvent le perturber, mais aussi la nature, la météo, la pression athmosphérique, l’appétit des poissons, le passage d’un autre pêcheur… Viennent aussi nos propres faiblesses comme je l’expliquais plus haut, ce que nous apportons avec nous, ce Karma, comme oublier ses waders, son moulinet, sa boite à mouches, ou comme ici, ses chaussures. Tout nous affecte, car nous sommmes humain, avoir trop fais la fête la veille, trop mangé, être amoureux, obséder sur le poisson qu’on va attraper, les raisons sont légions. En fait, tout ce qui nous éloigne de notre but d’un micron, change notre journée. A la pêche, si on veut vraiment attraper du poisson, il faut faire de notre mieux, c’est à dire se donner à 380%, le reste n’est pas entre nos mains et comme le montre Rolf Nylinder dans ce film magnifique, ce qui est en nous est la capacité de nous épanouir de bonheur de pouvoir déceler la beauté de la nature et parfois se satisfaire de ça, un peu comme un chien qui n’aurait finalement besoin que de sortir faire un tour, pas nécessairement trouver l’os de sa vie ! Bon film, c’est une bombe, comme d’habitude.